Comment l’aide-soignant peut-il améliorer l’autonomie
d’un patient en revalidation
grâce à la théorie de
l’autodétermination ?
Un extrait
Nous avons l’habitude d’entendre dire que le métier d’aide soignante est littéralement un métier d’aide et de soins. Que ce métier n’a pas grande importance en dehors du soins de confort et d’hygiène que nous
apportons à une personne malade ou non. Mais, pour ma part, la notion d’aide soignant dépasse
largement cette définition. Durant toute ma formation je n’ai cessé d’entendre des préjugés sur le fait
qu’une aide soignante n’est bonne qu’a faire des toilettes ou encore des changes. C’est bien plus que cela.
Notre rôle n’est pas réduit à de simples soins. Un aide-soignant soigne un patient, fait en sorte que le
patient adopte une bonne hygiène de vie. Un aide-soignant fait en sort qu’une personne soit bien hydratée
et alimentée. Un aide-soignant veille au confort du patient. Un aide-soignant veille à ce que le patient et
sa famille soient informés et conseillés au mieux sur les soins à prodiguer. Je resterais très brève
concernant les points des deux arrêtés royaux. Durant nos deux années de formation et certainement tout
au long de notre carrière, le rôle d’aide-soignant n’est pas souvent valorisé. Pourtant l’autodétermination
est un des piliers important de ce métier qui n’est pas reconnu à sa juste valeur. Naomie Lequesne